Article Ouest-France

On parle de notre client l’Art de la Viande dans la presse !

13 octobre 2020

Article Ouest France

Article Ouest France l'Art de la Viande

« Changé. Kévin Launay reprend la boucherie-charcuterie-traiteur

Kévin Launay, 28 ans, reprend la boucherie-charcuterie-traiteur du centre-ville. Avant d’arriver à Changé, Kévin a fait des études et obtenu son CAP de boucher, puis a travaillé sur Paris et enfin à Évron, où il était traiteur. « J’ai commencé ce métier à l’âge de 13 ans. J’aime le contact et puis dans ce travail, on est dans la créativité. Ça fait longtemps que j’étais intéressé par l’achat de cette boucherie de Changé, » nous confie-t-il. Toute la viande est locale et labellisée. « Par exemple, pour le bœuf, c’est de la limousine Blason de prestige ». La charcuterie est faite sur place. On trouvera aussi des plats cuisinés. « En traiteur, je suis spécialisé dans le cochon grillé et jambon grillé. Dans ce cadre-là, j’assure aussi les repas de famille, buffets chauds ou froids, comités d’entreprise… »

Un coin épicerie et un point fromage à la coupe complètent l’ensemble.

La boucherie-charcuterie-traiteur a ouvert mardi sous le nom de L’Art de la Viande. »

Vous pouvez retrouver cet article directement sur le site de Ouest France :
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/change-53810/change-kevin-launay-reprend-la-boucherie-charcuterie-traiteur-6779752

Article le Courrier de la Mayenne

Changé : ouverte depuis le 10 mars, cette boucherie tourne bien malgré le confinement

A Changé (Mayenne), la boucherie L’Art de la Viande a ouvert ses portes sept jours avant le début du confinement. Le démarrage de l’enseigne est pourtant de bon augure.

L’Art de la Viande, la nouvelle boucherie installée sur l’esplanade Bernard-Pichot à Changé (Mayenne).
L’Art de la Viande, la nouvelle boucherie installée sur l’esplanade Bernard-Pichot à Changé (Mayenne). (©DR)

Par Thomas Blond Publié le 18 Avr 20 à 18:06 

En cette période délicate, la commune de Changé (Mayenne) peut compter sur sa nouvelle boucherie : L’Art de la Viande. « Je suis installé depuis le 10 mars dernier », explique Kévin Launay, 28 ans, nouveau gérant de la boucherie. « J’exerce ce métier depuis l’âge de 14 ans. J’ai fait mes apprentissages en Mayenne puis je suis parti à Paris, pour me perfectionner pendant trois ans », ajoute-t-il.

La boucherie est ouverte tous les jours, sauf le lundi, de 8h30 à 13h et de 15h à 18h. « L’heure de fermeture en semaine à été modifiée avec le confinement. Nous sommes également ouverts le dimanche, de 9h à 13h », souligne Kévin Launay. Pour le moment, Kévin compte un seul salarié. « L’ouverture de la boucherie était très attendue par les Changéens », admet le nouveau gérant.

« Je ne suis pas impacté, bien au contraire ! »

Kévin aurait préféré débuter dans des conditions plus idéales, mais finalement la crise sanitaire n’est pas un frein pour son commerce. « Étonnamment, je ne suis pas impacté, bien au contraire ! Bien sûr, j’ai mis en place des règles sanitaires concernant le Covid-19 : pas plus de deux à trois clients dans le magasin avec la distance de sécurité, un paiement CB sans contact privilégié et un plexi devant la caisse. Malgré tout, j’ai une constante évolution de la fréquentation. Le bouche-à-oreille fait son chemin et, crise sanitaire ou pas, les clients sont au rendez-vous. De plus, la proximité avec la boulangerie Le Grenier à Pain crée un duo qui fonctionne bien. »

L’Art de la Viande propose une gamme de viande très variée. « Toutes mes viandes sont labellisées », dévoile Kévin Launay. Le bœuf limousin du label ‘Blason Prestige’, le veau de lait, le cochon Bleu Blanc Cœur élevé en plein air ou encore les volailles Label rouge. « J’ai également un rayon fromage AOP qui plait à la clientèle, et un rayon conserves de qualité. Je me suis engagé à me fournir au maximum en Mayenne ou Pays de la Loire », poursuit-il.

« Je m’engage sur la qualité de mes produits »

Concernant les produits maison, les Changéens auront le choix. »La charcuterie est faite maison : le pâté, les rillettes ou encore le boudin. Ainsi que les spécialités du cru comme les paupiettes Orloff ou le filet mignon aux graines de moutarde », précise le boucher.

Ce dernier n’a aucune crainte malgré les difficultés des précédents bouchers à s’installer durablement dans la commune. « J’ai appris que deux de mes prédécesseurs avaient malheureusement échoué, mais je suis un passionné de mon métier. Je m’engage sur la qualité de mes produits, leur traçabilité, le conseil clientèle, le sourire et l’accueil. Je suis également épaulé par Jacques, mon salarié. Mon démarrage ainsi que les retours que j’ai pu avoir depuis mon arrivé sont positifs, se réjouit Kévin Launay. Je compte me démarquer par mon dynamisme, mon savoir-faire, une proximité avec mes clients et un service de qualité. »

Après s’être approprié les lieux, place à l’avenir pour l’Art de la Viande. « Nous allons débuter la préparation de l’été avec des spécialités marinées pour le barbecue, des salades composées, de la viande de bœuf maturée ainsi que la saucisserie », indique Kévin Launay. Durant cette période de confinement, le jeune boucher livre sur Changé et ses alentours entre 13h et 15h sur commande.

L’Art de la Viande : nouvelle boucherie située sur l’esplanade Bernard-Pichot, dans le centre de Changé. Contact au 02 43 56 10 23. Du mardi au samedi, de 8h30 à 13h et de 15h à 18h. Le dimanche, de 9h à 13h.

Interview Agri53.fr

Kévin Launay, artisan bouché à Changé , « C’est important de travailler avec du local et privilégier le circuit court »

Kévin Launay est artisan-boucher et gère le magasin « L’Art de la viande », à Changé. En septembre, il a acheté trois vaches primées au Festival d’Évron. Pour lui, favoriser le local et la vente directe sont des points essentiels.

Kévin Launay, artisan-boucher à Changé a acheté trois bêtes primées au festival d’Évron en septembre. – © LG

Vendredi 4 septembre, vous avez acheté trois bêtes primées au Festival d’Évron. Que cherchiez-vous en vous y rendant ? Aviez-vous pour objectif d’acheter des animaux primés ?

Kévin Launay : J’ai ouvert ma boutique à Changé en mars de cette année, c’est donc assez récent. En allant au festival d’Évron, je cherchais à créer du contact avec les agriculteurs. Je voulais me présenter en tant qu’artisan, montrer mes idées. Eh oui, je souhaitais avoir des bêtes primées dans l’objectif de me faire connaître.

Vous avez acheté le premier grand prix d’excellence en Limousine, le premier prix en Aubrac et le 2e prix Rouge des prés. Pourquoi avoir choisi ces animaux ?

K.L. : Elles avaient de beaux dos, donc j’allais avoir de bons faux filets et entrecôtes. Elles n’étaient pas non plus trop grasses. En plus, c’étaient de jeunes agriculteurs et je trouvais ça bien de donner un coup de pouce à des jeunes. J’ai aussi volontairement acheté trois races différentes. C’était essentiel. Je souhaitais faire connaître à mes clients les différents goûts et grains de viande des races. Je les ai aussi choisies parce qu’elles sont toutes les trois du département. Je ne veux pas de bêtes qui viennent de la Sarthe ou de la Vendée. Comme ça je peux garder contact avec les agriculteurs à qui j’ai acheté les bêtes. C’est important de travailler avec du local et de privilégier le circuit court pour moi.

Achetez-vous tous vos animaux directement auprès des éleveurs ?

K.L. : Oui, dans la majorité des cas. Par exemple, je vends de la Black Angus qui vient du Gaec du Roc, à Andouillé. Il m’arrive aussi d’acheter des animaux à l’abattoir Privileg à Laval lorsque les agriculteurs que je côtoie n’ont pas de bêtes finies ou/ et que je n’en trouve pas d’autres. Je connais quelqu’un là-bas qui sait ce que je veux. S’il a une vache du département qui peut me plaire, il me prévient.

Pourquoi est-il important pour vous de privilégier l’achat de proximité ?

K.L. : Pour la sûreté et le contact avec les agriculteurs déjà. Je sais d’où les animaux viennent. Je peux aller sur les exploitations, voir comment les exploitants prennent soin de leurs bêtes, ce qu’ils leur donnent à manger. Je souhaite principalement acquérir des vaches qui sont nourries avec des aliments produits sur la ferme. Ce qu’il y a de bien aussi c’est qu’ils peuvent venir à la boutique et vendre leur bête. C’est l’occasion de présenter leur savoir-faire dans un contexte qui n’est pas forcément évident pour eux. Et puis il y a aussi une question de prix. Si on est contents, on peut donner un peu plus. On n’est pas là à tirer les prix.

De manière générale, quel type d’animaux recherchez-vous ?

K.L. : J’achète principalement des Limousines et des génisses ou des vaches qui ont eu un ou deux veaux, pas plus. On n’est pas sur des bêtes poussées. On est sur des petites carcasses. En Limousine du coup on va être autour de 450 ou 500 kg pas plus. L’intérêt c’est qu’en tant que boucher on a un meilleur rendement, car les os ne sont pas trop gros.

Pourquoi cherchez-vous principalement de la Limousine ?

K.L. : C’est une viande qui plaît bien. Elle ne se teinte pas trop rapidement et c’est bien pour la vente. En plus de cela, j’ai réussi à trouver un label qui me permet de me différencier des autres boucheries. Il s’agit du label Blason prestige.

Pensez-vous vous rendre au Festival de la viande de Noël d’Évron le 5 décembre ? Serez-vous un acheteur potentiel ?

K.L. : Oui, je vais y aller dans le but de nouer des contacts, de me faire connaître et bien sûr d’acquérir des animaux. Les festivals sont des lieux de rencontres importants pour les agriculteurs et les professionnels.

Informations pratiques :
Adresse : L’Art de la viande, 11 rue Charles-de-Gaulle, à Changé.
Téléphone : 02 43 56 10 23

Interview à retrouver ici : http://www.agri53.fr/actualites/kevin-launay-artisan-bouche-a-change-c-est-important-de-travailler-avec-du-local-et-privilegier-le-circuit-court:SNOHMWZZ.html